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CHAPITRE 19 - MENTEUR

CHAPITRE 19 - MENTEURCHAPITRE 19 - MENTEUR
 
 
Rosalya accourait vers nous, une mine inquiète sur le visage avant de s'arrêter à notre hauteur.

-C'est quoi cette marque sur ta joue ? S'empressa-t-elle de me demander.

Je détournais le regard, embarrassée, alors qu'Armin se mettait soudainement à pouffer de rire.

-Elle s'est battue avec Debrah, t'aurais vu ça ! On se serait cru dans Mortal Kombat !S'écria-t-il plein d'entrain. Elle a une sacrée droite notre petite Lolita !

Son frère ainsi que mon amie lui jetèrent un regard blasé, ce qui lui valut un sourire gêné tout en se grattant l'arrière de la tête.

-Ben quoi... j'essaye de dédramatiser.
-Je savais bien que c'était une mauvaise idée de te laisser t'en occuper toute seule ! Regarde le résultat maintenant ! Qu'est-ce qu'il t'a pris ?
 Me sermonna-t-elle.

-Je... je sais que c'est elle qui a fait tout ça... Soufflais-je en baissant la tête.
-Elle a tout avouée ?
-J'ai tout entendu !
 S'éleva une voix derrière mon dos.


On fit volte-face d'un geste uni pour tomber sur Dake. Je le regardais, surprise.

-Entendu quoi ? Lui demanda Rosalya.
-Il y a des fenêtres qui donnent sur l'arrière de la salle, je m'y trouvais au même moment. Je suis intervenu quand j'ai entendu que ça partait en live.
-Vas-y raconte !
 Insista-t-elle en perdant patience.


Il nous fit alors part que mercredi après le sport, Castiel était venu le trouver à cause de ce que Debrah lui avait dit, il s'était donc emporté et avait sauté sur Dake. Ensuite, qu'il avait tout entendu de notre conversation entre moi et Debrah pour finir par évoquer l'existence du petit mot.
Nous étions tous les quatre attentifs à son résumé. J'étais soulagée, soulagée de voir que quelqu'un avait pu assister à tout ça, ce qui voulait dire que j'avais un témoin pour faire accuser Debrah.

-Un mot ? C'est quoi ce mot ? Me lança-t-elle.
-Et bien... je t'avais parlée à propos du rendez-vous de Castiel, en fait, c'est parce que juste avant j'avais trouvé un mot dans mon casier à son nom, qui me disait de venir dans la salle de musique après les cours. Avant que je le découvre, Debrah revenait tout juste des casiers. Et tout à l'heure, elle s'est grillée toute seule. C'est elle tout ça ! C'est elle !M'écriais-je.
-On a toutes les preuves contre elle maintenant ! Fit Alexy.
-Peggy, le mot, Dake qui a tout entendu et toi Lolita. Maintenant elle ne peut plus nier !Ajouta mon amie.
-Quelle garce ! S'exclama le brun. Sauf que maintenant il va falloir dire ça à Castiel.

Je baissais la tête à l'entente de son prénom. Il m'avait tellement fait de mal ces derniers jours, tout ça à cause de mensonges, tout ça à cause d'une fille.

-Il vaut mieux que ce soit quelqu'un très proche de lui qui lui parle. Proposa Alexy.

Rosalya semblait réfléchir à une solution, je regardais tous leurs visages concentrés. Ça me faisait chaud au c½ur, ils se donnaient tant de mal pour m'aider. Ils m'avaient crus dès le début, ils m'avaient épaulé. Soudainement, le visage de la jeune fille s'illuminait.

-Lysandre ! Il faut tout raconter à Lysandre ! Lança-t-elle vivement.
-Bingo ! Ajouta Alexy en frappant dans ses mains.
-C'est le seul que Castiel acceptera d'écouter. Rétorqua-t-elle. Je m'en occupe, maintenant Lolita tu ne bouges plus d'un poil et tu me laisses faire ! Tu serais capable de te battre avec Lysandre s'il n'accepte pas de t'écouter ! Finit-elle en rigolant.

Les rires de mes amis se mélangeaient tandis que je baissais la tête en marmonnant des choses inaudibles, pestant contre sa blague de mauvais goût.

-Bon, bah moi je vais vous laisser. Tenez-moi au courant. Fit Dake en s'apprêtant à partir.

Je le retenais par la manche du bout des doigts. Certes, lui aussi m'avait fait beaucoup de mal, mais pour ce coup-ci, je lui devais une fière chandelle. Je plantais mes yeux dans son regard bleu azur avant de le remercier timidement. Il me gratifiait d'un sourire amical avant de s'éloigner.

-Bien, je vais commencer mon plan d'attaque ! Dit-elle en fronçant les sourcils. Lolita il me faudrait le mot comme preuve que je pourrais montrer à Lysandre.

J'acquiesçais avant de l'emmener en compagnie des jumeaux jusqu'aux casiers. Je m'emparais du papier avant de lui donner. Ils passèrent tous leur tête au-dessus avant qu'Alexy ne parte dans un fou rire, je le regardais, interloquée.

-Castiel mettre un mot de ce genre dans le casier d'une fille ! J'aurais tout vu ! Putain !S'esclaffa-t-il.

Les deux autres le rejoignaient dans son hilarité pendant que j'affichais une mine confuse. C'était si improbable qu'il fasse une chose comme ça ?

-Quand Lysandre va voir ça ! Ajouta Rosalya en séchant ses larmes dues à la partie de rigolade. Bon allez, j'y vais !

Elle s'éloignait de son allure déterminée. Le brun passait un bras autour de mon épaule.

-Tout va s'arranger, tu vas voir, on va lui faire mordre la poussière à cette truie !
-Lolita s'en est déjà occupée je crois !
 Lança fièrement son frère de façon taquine.


Ils se tapèrent dans la main tandis que je donnais une tape sur la tête d'Alexy. Je sentais qu'ils n'allaient jamais me lâcher avec ça.
On regagnait la cour avant de s'installer dans le coin d'herbe en attendant Rosalya. Alexy continuait à me taquiner avec l'aide de son frère, qui lui, m'avait fait essayer le fameux jeu « Mortal Kombat » sur sa petite console en me lançant des réflexions du genre « regarde, c'est toi ça ! ». Ils avaient réussi à me changer les idées avec si peu de choses, j'étais si reconnaissante envers eux et pour la première fois depuis un moment, j'affichais un sourire sincère.

CHAPITRE 19 - MENTEUR
 
 
Dimanche 23 novembre

Vendredi, Rosalya avait belle et bien parlée à Lysandre. Apparemment, ce dernier n'avait pas été surpris par les agissements de Debrah. Le jour de la sortie du fameux journal, il avait essayé de raisonner Castiel, mais celui-ci avait été aveuglé par la colère et n'y croyait pas un mot. Il avait alors promis à mon amie de lui faire part de toutes les preuves que l'on avait contre elle. En fin d'après-midi, j'avais reçu un message de Rosalya, me disant que c'était fait et qu'il fallait attendre demain pour voir si les choses s'arrangeaient. Je n'en savais pas plus, mais ça m'angoissait terriblement. Il m'avait fait beaucoup de mal et je ne savais pas si j'avais le courage pour le moment de lui pardonner s'il venait à s'excuser et accepter ce que Debrah m'avait fait.
Je soupirais en me laissant envahir par la douce chaleur de l'eau de mon bain, en face de moi et installé sur une petite chaise, mon gros ours rose en peluche. Il devait au moins faire la moitié de mon corps, c'était un ours que j'avais depuis mes six ans, jusqu'à ce jour, il prenait la poussière dans un coin de ma chambre. Mais ce soir, alors que je terminais mes leçons, il m'avait parlé, il m'avait avoué son prénom, Tom. Depuis toute petite, je l'avais nommé Nino, mais non, il s'appelait Tom et pas autrement. Depuis quelques minutes, je me confiais à lui, comme il me l'avait demandé. Une part de mon cerveau me disait d'arrêter, que ce n'était pas réel, que ce n'était qu'un vulgaire ours en peluche sans âme, sans vie. Tandis que l'autre beaucoup plus imposante me disait que c'était normal, qu'il était à mon écoute, qu'il était là pour moi. Je n'avais pas trouvé la force nécessaire pour lutter contre cette deuxième partie. Ce qui fait que par conséquent, je me retrouvais allongée dans mon bain à faire la conversation à Tom, à me confier, comme si tout était normal. Et ce dernier était très attentif.

-Je vais te parler de mes craintes, et peut-être, peut-être que ça m'aidera ? Ma plus grande crainte est de blesser de manière grave une personne à cause des voix que j'entends. Le plus souvent, elles me disaient de me blesser moi-même, alors, je me suis souvent fait mal physiquement et mentalement à cause d'elles. Seulement, depuis quelques jours, elles me dictent des choses, des choses que je ne veux pas faire. Vendredi, j'ai frappé une fille avec tellement de rage, c'était incontrôlable. Je suis contre la violence, et rien que de me revoir serrant le tour de son cou avec mes mains me fait vomir. J'ai vu ce que mon esprit était capable de me faire faire, et je crois vraiment que si un jour, elles me disent de sérieusement violenter une personne, je le ferais. Les médecins me disent toujours de ne pas les écouter, de me battre contre elles, de faire le contraire de ce qu'elles m'ordonnent. C'est facile de penser que c'est aussi simple. Mais malheureusement ça ne l'est pas. Très souvent, je perds le contrôle de moi-même. Mon cerveau fait ce qu'il veut et la plupart du temps, je ne peux pas l'arrêter. Ça m'a toujours effrayée, mais d'une certaine manière, j'étais contente qu'il me dise de me blesser moi-même plutôt que quelqu'un d'autre. Je suis terrorisée par le fait qu'un jour, je perde une fois de plus le contrôle de moi-même, mais sur une personne innocente. J'ai peur de moi-même, j'ai très peur. 

Je marquais une pause en plantant mon regard vide dans ses deux grosses billes en plastique qui lui servaient d'yeux.

-Mais tu vois, la chose que je déteste le plus ce n'est pas les hallucinations, les voix ou autre, non, c'est le fait de ne pas toujours avoir été comme ça, alors je peux me souvenir de comment ma vie était si facile avant. C'est une chose encore plus difficile à vivre que mes symptômes. Celle que j'étais avant me manque, et j'essaye de me faire à l'idée que cette fille ne reviendra jamais. Je dois juste faire face à ce nouveau cerveau qui ne me semble pas être le mien, pour le reste de ma vie...

Une larme coulait sur ma joue alors que mes mains caressaient lentement la surface de l'eau chaude et fumante. Un petit rire étouffé s'échappait soudainement de ma bouche.

-Désolée, c'est une façon de penser un peu morbide ! Je suis ridicule hein...?

Bien sûr, ce dernier ne me répondait pas. Je soupirais une fois plus avant de plonger ma tête sous l'eau, espérant me laver de toutes ces pensées.
Quelques minutes passèrent avant que je ne sorte de mon bain. Je me séchais les cheveux avant d'enfiler mon pyjama et partir en direction ma chambre avec Tom. Cette dernière était plongée dans l'obscurité, seule la lueur de la lune éclairait finement la pièce. Je m'installais au chaud dans mon lit, mon c½ur ratait un battement à la seconde où j'aperçus une ombre derrière le rideau. J'étais prise de sueurs froides, de spasmes. Mon corps refusait de bouger, pétrifié par la peur. Je serrais de toutes mes forces la peluche dans mes bras, espérant qu'elle parte.

-V...va-t'en... Soufflais-je entre deux suffoquement.

Je fermais mes yeux le plus fort possible. Je voulais appeler à l'aide, mais aucun son ne sortait. Ce n'était pas réel. Ce n'était pas réel... Un courant d'air frais me parcourait subitement le visage, je rouvrais vivement les yeux et c'est avec stupeur que je remarquais que cette dernière avait disparu.
Je m'enfonçais dans mon lit, essayant tant bien que mal de stopper mes tremblements. Et c'est quelques heures plus tard que la fatigue eut finalement raison de ma peur.

Lundi 24 novembre

Une journée de plus d'écoulée, une journée de plus à lutter contre la fatigue, contre les rires moqueurs dans mon cerveau. Une de plus sous les regards inquiets de Rosalya qui me voyait souvent avoir des moments d'absence. Une de plus, réconfortée par le soutien des jumeaux. Et enfin, une de plus sans Castiel. Ce dernier n'était pas venu aujourd'hui, durant l'après-midi, j'avais souvent vu Lysandre me jeter des petits coups d'½il furtif, je me demandais même si la cause de son absence n'était pas due à la conversation qu'il avait eu avec lui. Debrah, elle, avait passé la journée à me mitrailler du regard, le visage marqué par les coups. J'essayais de ne pas y prêter attention, mais je regrettais d'être allée aussi loin.
Fin d'après-midi, l'air était glacial et la nuit commençait à tomber. J'avais même surpris quelques flocons de neige s'écraser sur le sol et fondre immédiatement. Je partais en direction du portail, Rosalya, comme à son habitude s'était précipitée pour aller rejoindre Leigh. J'entendais quelqu'un m'appeler, persuadée que c'était encore une de ces foutus voix, je l'ignorais. Mais je fus ramené à la réalité en sentant une main sur mon épaule. Je me retournais et tombais sur le visage souriant de Sebastian, je voulais le gratifier d'un sourire à mon tour, mais mon visage restait terne, vide.

-Tout va bien ? Demanda-t-il, une pointe d'inquiétude dans la voix.
-C'est rien, un petit coup de fatigue. Soufflais-je.
-Encore ! Rit-il. Mais qu'est-ce que tu fais de tes nuits ?

Je ne répondais rien. Si tu savais Sebastian, si tu savais ce qu'il se passait durant toutes mes nuits, tu en aurais froid dans le dos.
Il se mit alors à fixer avec insistance mon visage, avant de poser délicatement son pouce sur le haut de ma joue gauche. Un petit rictus de douleur crispait mon visage. J'avais gardé une toute petite marque du coup de Debrah, elle n'y avait pas été de main morte.

-C'est quoi ? 
-Je me suis prise un coin de table.
 Fis-je du tac au tac.

-Fais attention, ça aurait pu finir dans ton ½il. Lança-t-il finalement en caressant doucement ma blessure.

Je détournais le visage, embarrassée, avant de reprendre ma route vers l'extérieur du lycée.

-On fait un petit bout de chemin ensemble ? Me proposa-t-il.

J'acceptais alors qu'on entamait le chemin côte à côte vers nos maisons. C'était silencieux, pas un silence pesant, non, un silence agréable, je me sentais bien près de lui et sa présence me réconfortait. Alors que nous marchions depuis dix petites minutes, je remarquais sur le trottoir d'en face une moto, le moteur en marche et une personne dessus. Une moto rouge que j'aurais reconnue entre milles, un regard glacial qui ne m'était pas inconnu. Je fronçais les sourcils, me demandant ce qu'il faisait là, alors que Sebastian s'arrêtait en face de moi.

-Je vais devoir te laisser ici.

Il me déposait un doux baiser sur le front avant de m'ébouriffer les cheveux. Je le remerciais avant de le regarder partir. Je jetais un petit coup d'½il furtif sur Castiel qui ne m'avait pas lâché du regard. Je reprenais ma route, essayant de l'ignorer. Un rire strident me sortait de la tête, je posais mes doigts sur mes tempes en soupirant fortement. J'étais épuisée, éreintée. Qu'on me laisse tranquille.

Sont-ils là ?

Je continuais ma route, essayant d'ignorer ces petits souffles de voix. C'est alors que j'entendais un moteur qui m'était familier s'approcher de moi. J'accélérais mon allure, ne voulant pas avoir affaire à lui. Le moteur se rapprochait lentement, me rattrapant sans aucune difficulté.

Derrière toi.
Cache-toi.


Je stoppais mes pas en même temps que sa moto. Je sentais alors qu'il descendait de celle-ci, mon c½ur accélérait ses battements.

-Lolita ?

Je n'osais plus bouger, le regard dans le vide. Qu'est-ce qu'il me voulait ?

-Écoute...

Ce seul mot sonnait comme une claque dans ma tête. L'écouter, il voulait que je l'écoute ? Est-ce qu'il se foutait de moi ? Je me retournais vivement vers lui, le regard dur, une expression stupéfaite s'affichait sur son visage. Ces rires dans ma tête se moquaient de lui, et elles avaient bien raison. Voyant qu'aucun son ne sortait de sa bouche, je pris la parole.

-T'écouter... Soufflais-je. T'écouter ? Lançais-je en haussant la voix. Est-ce que toi tu m'as écouté quand je suis venue te parler ? M'écriais-je finalement en le pointant du doigt.
-Je voulais juste te dire que...
-Non ! Pourquoi je devrais t'écouter alors que toi tu m'as rejeté de façon ignoble ?


Plus je déballais mes paroles et plus mon ton montait, je m'arrêtais à sa hauteur en fronçant les sourcils. J'étais en colère, oui, en colère contre lui et triste.

-Laisse-moi parler...

Sa voix était faible et je pouvais ressentir toute son appréhension. Elle se mélangeait à celles dans ma tête, me mettant encore plus hors de moi. J'étais épuisée, épuisée de les entendre, de voir Castiel essayant de se justifier de ses fautes, épuisée de tout.

Menteur.

Je me cramponnais les cheveux en grimaçant

-Lysandre est venu me v...
-Tais-toi !
 M'écriais-je. Tais-toi !


Imposteur.

Il était surpris, surpris du ton que j'utilisais contre lui. Je plantais mon regard menaçant dans le sien alors que ses sourcils se fronçaient.

-Laisse-moi te parler putain ! S'emporta-t-il.

Je me tirais les cheveux, les mains tremblantes. C'était ça ou alors je me jetais sur lui.

-Mais qu'est-ce qu'il te prend à la fin ! S'écria-t-il.

Mythomane.

Je fermais les yeux, tirant de plus en plus fort.

-Mais calme-toi ! Qu'est-ce que tu fais ? Fit-il en haussant le ton.
-Tais-toi ! Tu me rends dingue ! Criais-je en reculant de quelques pas.

Mes joues devenaient humides, je sentais mes larmes couler. Il s'approchait de moi mais je reculais au fur et à mesure.

-Je m'excuse putain ! Je m'excuse !
-Vous me rendez tous dingue ! Dingue ! Dingue !
 Criais-je.


Il me prenait par les bras mais je me détachais vivement de son emprise, le visage crispé et les yeux inondés. Il continuait de hausser le ton sur moi, me demandant ce qu'il m'arrivait, me demandant d'accepter ses excuses, ça se mélangeait aux rires moqueurs, intensifient ma colère.

-Arrête ! Tu vas m'écouter oui ! Lança-t-il.

Ma respiration se saccadait, je voulais partir d'ici, ne plus avoir à l'entendre, ne plus avoir à les entendre. Il m'empoignait les bras avec plus de force, plantant son dur regard dans le mien.

-J'ai fait le con ! Je l'avoue ! J'aurais pas dû !
-Menteur !
 M'écriais-je.

-Arrête putain ! Laisse-moi parler ! Fit-il en me secouant.

Je le repoussais brusquement, ravalant mes sanglots.

-Non ! J'en ai marre de vous entendre ! Vous êtes tous des menteurs ! Vous savez pas ce que c'est ! Vous savez pas ce que c'est d'entendre tout ça !
-Mais qu'est-ce que tu racontes à la fin ?
 Railla-t-il, surpris.

-Vous savez pas ce que c'est ! Ça rend dingue ! Vous savez pas ce que c'est d'entendre ces voix ! Lançais-je inconsciemment de façon hystérique.

Je le repoussais une dernière fois avant de partir en courant, aussi vite que je le pouvais et la vue brouillée par mes larmes. Il restait planté là, complètement ébranlé par ce qu'il venait de se passer.

A suivre...
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#Posté le dimanche 27 septembre 2015 13:27

Modifié le samedi 17 octobre 2015 10:40

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    Création : 30/06/2015 à 15:34 Mise à jour : 04/05/2016 à 13:07

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